Partie 2 : Délimiter les directions, Les inconvénients de la polyvalence

Article publié le 31 juillet 2024

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« À être bon partout, où suis-je excellent ? » Ou le risque de toujours sʼarrêter à son propre plafond de verre.

Le temps que je passe à jouer dans des projets qui ne me passionnent pas nʼest-ce pas du temps que je délaisse à travailler ce qui fait le plus sens pour moi ? Lʼavantage de se concentrer sur les genres musicaux que lʼon maîtrise et qui nous passionnent le plus, cʼest que ça nous permet de dépasser nos limites profondes. Les subtilités dʼun style musical méritent une étude longue et investie, qui ne peut que difficilement se faire avec le parasitage dʼautres activités quand bien même musicales. Jʼai la certitude quʼà un moment donné la maîtrise profonde et virtuose dʼune esthétique nous oblige à en mettre dʼautres entre parenthèses. Cela ne nous empêche pas dʼy revenir plus tard.

Briser son plafond de verre nʼest pas insurmontable lorsquʼon jongle avec de nombreux projets. Le problème vient lorsquʼon se confronte à un plafond de béton ; plus difficile à briser lorsquʼon est pris entre les concerts, les répétitions et les investissements multiples que demandent nos x projets (démarchage, entourage, marketing, arrangement, enregistrements, …)

Cʼest exactement comme le sport. On peut cumuler les disciplines, rien de mal à cela, au contraire même elles peuvent être complémentaires. Au début on a la sensation de progresser partout mais rapidement le passage de certains paliers ne pourra se faire quʼavec un entrainement plus régulier et rigoureux. Il faut alors faire un choix.